Avec cette réalisation, quel bond en avant par rapport aux groupes Diesel qui permettaient l’éclairage de quelques habitations et bâtiments administratifs et de quelques rues en 1910 à Grand-Bassam, et en 1915 à Bingerville ! Quelle évolution par rapport à la centrale à vapeur d’Abidjan elle-même, qui alimentait la capitale à la fin des années 1930 ! Jusque dans les années 1950, on n’avait rien vu de plus sur le territoire, dans le domaine de l’offre énergétique. Lorsque l’administration et les opérateurs privés créaient en 1952 la société d’économie mixte Énergie Électrique de Côte d’ivoire (EECI), l’électricité n’était disponible dans toute la Côte d’ivoire qu’à hauteur de 4 millions de kWh. L’effectif des abonnés ne se chiffrait qu’à 2500, et le réseau ne s’étendait que sur 120 km.
Le barrage d’Ayamé 1 annonçait par conséquent une ère nouvelle. C’était une réalisation de toute première importance, qui venait diversifier et surtout accroître la capacité énergétique du pays. Mais on ne tarda pas à s’apercevoir qu’il ne suffirait pas, lui non plus, à combler un besoin en électricité qui allait croître au rythme du développement du pays Faut-il rappeler que les entreprises industrielles déjà en place et déjà performantes en 1960 atteignaient le nombre de 150, et que le gouvernement n’entendait pas les voir plafonner à cet effectif ? Il allait encourager, dès cette année, l’ouverture de nouvelles filières dans la minoterie, le raffinage des hydrocarbures, les montages automobiles, l’impression sur tissu, la fabrication de ciment, créant ainsi un besoin en énergie qui irait en augmentant.
La détermination que mettaient également les sociétés d’Etat comme les planteurs villageois, en ce même début des années 1960, à développer l’agriculture ne contribuerait pas non plus à fermer la voie aux besoins en énergie. Et la consommation des ménages n’était pas davantage appelée à diminuer, dans un pays ou la scolarisation progressive de la population, la création de villes nouvelles, l’exode rural, les mutations socioculturelles, introduisaient et justifiaient la quête d’une meilleure qualité de la vie.
Ces facteurs firent voir rapidement qu’au fond, la situation de 1960 demeurait la même que six ans auparavant : le pays restait confronté à une demande en énergie qui était visible, une consommation qui était en hausse, et une exigence d’investissement qui restait obligatoire. C’était un environnement dans lequel il était impossible de vouloir attendre des siècles pour remettre l’ouvrage sur le métier.
Dès le mois de janvier 1962, le projet d’un nouveau barrage hydroélectrique est mis en route, sur un site qui se trouve en aval du premier. C’est le barrage d’Ayamé 2. Il aura la même hauteur que son prédécesseur, 30 mètres, mais sa longueur en crête sera relativement plus modeste, 310 mètres contre 575 à Ayamé 1. Sa retenue d’eau, également plus modeste, ne se chiffre qu’à 5 millions de mètre cube. Sa productivité sera pourtant équivalente à celle de son prédécesseur, car ses deux turbines et ses deux alternateurs seront relativement plus puissants : 16 000 CV pour chacune des deux premières, et 19 MW pour chacun des deux derniers.
À la mise en service d’Ayamé 2 en 1965, on estime son coût à peu près au double du premier, 4,6 milliards de francs CFA. À cette époque, la consommation totale d’énergie en Côte d’ivoire s’élève à 189 GWhs. La production nationale, qui se chiffre alors à 220 GWhs, suffit certes à couvrir la demande, mais elle n’est excédentaire que de peu, et ne peut pas être longtemps maintenue au niveau atteint sans compromettre gravement, une fois encore, l’essor économique qui est en cours. Par conséquent, c’est avant même la mise en service de ce deuxième barrage qu’Houphouët appelle au téléphone toutes ses relations qui peuvent l’aider à doter son pays de l’ouvrage pour lequel il s’exprimera avec tant de satisfaction, quelques années plus tard, devant le vice – président Hubert Humphrey.
De fait, l’année 1962 n’est pas marquée, dans la politique énergétique de la Côte d’Ivoire, par la seule pose de la première pierre d’Ayamé 2. C’est également en 1962 que l’EECI commande à EDF l’étude qui aboutira à la sélection de Kossou comme site du troisième barrage hydroélectrique de Côte d’ivoire.
Certes, ce site semble avoir, dès le début, des chances réelles. Mais jusqu’à octobre 1963, rien n’est encore décidé. L’emplacement est évidemment identifié. On sait qu’il se niche à 2 km en amont du village de Kossou, dans la vallée du Bandama, au cœur du vaste territoire qui se trouve délimité par Yamoussoukro, Bouaflé, Zuénoula, Béoumi, Bouaké et Tiassalé. Mais il est en concurrence avec un autre site, Attakro, sur le fleuve Comoé. Ses atouts sont-ils vraiment peu négligeables, comme l’affirme la réputation favorable qui lui est faite ? Est-on effectivement fondé à mettre à son actif un réservoir d’une plus grande capacité utile et la possibilité d’aménager ultérieurement, en aval, d’autres sites à forte production ? C’est à ces questions que le gouvernement ivoirien veut donner réponse et confirmation, à travers la nouvelle étude dont il charge une fois encore EDF, mais associée, cette fois, à la société américaine Kaiser Engmeers and Constructors Inc. Cela va durer jusqu’à 1964.
Dans une centrale hydroélectrique, la capacité à produire de l’énergie est fonction de deux facteurs essentiels : la hauteur de la chute et le débit de l’eau utilisable. La hauteur de la chute, quand elle n’est pas garantie naturellement, peut l’être par l’élévation du barrage. Dans le cas de Kossou, on prévoit la construction d’une digue de 1430 m de long, haute de 54 m, constituée par un volume de plus de 5 millions de mètre cube de terre et d’enrochement et 60 000mètre cube de béton.
Restait le problème du débit. Celui du Bandama était – il plus régulier que celui des autres fleuves ivoiriens ? A Kossou, le débit moyen était de l’ordre de 170 m/s. Mais de janvier à juin, il descendait au-dessous de 60 m /s, et variait entre 200 et 1000 m /s entre août et septembre.
Construire un barrage dans une telle région supposait que l’on trouve un emplacement pouvant accueillir un réservoir capable de régulariser le débit du fleuve et situé suffisamment en amont pour permettre l’exploitation des sites de barrage existant en aval. Kossou répondait-il à ces conditions ? La réponse était positive. On assurait même que le volume d’eau stockée, en atteignant sa cote maximale de 206 m au- dessus du niveau de la mer, représenterait 29 milliards et demi de m d’eau16.
Une fois ces données établies et la sélection de Kossou définitivement arrêtée, le projet d’un aménagement hydroélectrique sur ce site est soumis à la Banque mondiale, pressenti par le gouvernement ivoirien pour le financement. Mais l’institution monétaire commence par faire la moue et finit par prescrire des études complémentaires. Kaiser Engineers est à nouveau sollicité et les réalise en 1965, en tandem avec le bureau d’études parisien Norbert Beyrard.
Ces nouvelles études aboutissent à un projet plus considérable, qui concerne certes la production d’électricité, mais associée à un vaste plan d’irrigation de la vallée du Bandama. Le coût global de ce projet est estimé à environ 40 milliards de Francs CFA.
La Banque mondiale est à nouveau saisie. Elle finit par rendre une décision qui ne sera pas satisfaisante pour la Côte d’Ivoire. Sa préférence va en effet vers le fractionnement de ses crédits sur un nombre plus varié d’opérations, plutôt que leur immobilisation sur un projet unique, si important soit – il. Son rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire en 1971, qui se réjouit de voir les investissements publics porter sur les secteurs importants du développement comme l’éducation, la diversification de l’agriculture, l’expansion de l’énergie, les transports et la communication, se montre cependant réservé sur l’efficacité de deux importants projets en cours de réalisation, le barrage de Kossou (146 millions de dollars) et la création de San Pedro (92 millions jusqu’alors). Ils ne contribueront que pour peu au produit intérieur brut et à l’emploi pour les années à venir, écrit le rapport, ce qui ne les empêche pas d’absorber une part excessive (environ 40 %) du budget d’investissement, entraînant une tension considérable.
L’hostilité de la Banque mondiale est le facteur qui poussera Houphouët à engager, en Amérique, les démarches qui aboutiront à l’implication de la banque import-export des Etats-Unis. La saisie de cette institution lui est suggérée par le président Johnson en personne, dans une correspondance en date de décembre 1965. Avant qu’elle ne soit rendue publique lors de la visite du vice-président Humphrey à Abidjan en décembre 1967, la réponse de l’« exim bank » avait été conditionnée et précédée par des sondages supplémentaires, exécutés sur le site de Kossou de janvier à juillet 1967.
Le prêt américain, arrêté en fin de compte à 9,125 milliards de francs CFA, est complété par un prêt italien du même montant et une participation ivoirienne de 8 milliards. Le projet du barrage de Kossou est donc bouclé pour un montant global de 26,250 milliards de francs CFA : 14,7 milliards financeront l’aménagement, 4,7 milliards le réseau de transport, 2,5 milliards les prestations de la firme Kaiser, 500 millions les frais divers, et 3,850 milliards les salaires d’une main d’œuvre qui avarié entre 2000 et 2600 personnes par mois entre 1969 et 1973.
In Félix Houphouët BOIGNY L’EPREUVE DU POUVOIR : La construction de la Côte d’Ivoire (1960-1993) – Chapitre 17 : La conquête de l’énergie – pp.373-378
L’ERE DES INFRASTRUCTURES « ENERGIE »
Avec cette réalisation, quel bond en avant par rapport aux groupes Diesel qui permettaient l’éclairage de quelques habitations et bâtiments administratifs et de quelques rues en 1910 à Grand-Bassam, et en 1915 à Bingerville ! Quelle évolution par rapport à la centrale à vapeur d’Abidjan elle-même, qui alimentait la capitale à la fin des années 1930 ! Jusque dans les années 1950, on n’avait rien vu de plus sur le territoire, dans le domaine de l’offre énergétique. Lorsque l’administration et les opérateurs privés créaient en 1952 la société d’économie mixte Énergie Électrique de Côte d’ivoire (EECI), l’électricité n’était disponible dans toute la Côte d’ivoire qu’à hauteur de 4 millions de kWh. L’effectif des abonnés ne se chiffrait qu’à 2500, et le réseau ne s’étendait que sur 120 km.
Le barrage d’Ayamé 1 annonçait par conséquent une ère nouvelle. C’était une réalisation de toute première importance, qui venait diversifier et surtout accroître la capacité énergétique du pays. Mais on ne tarda pas à s’apercevoir qu’il ne suffirait pas, lui non plus, à combler un besoin en électricité qui allait croître au rythme du développement du pays Faut-il rappeler que les entreprises industrielles déjà en place et déjà performantes en 1960 atteignaient le nombre de 150, et que le gouvernement n’entendait pas les voir plafonner à cet effectif ? Il allait encourager, dès cette année, l’ouverture de nouvelles filières dans la minoterie, le raffinage des hydrocarbures, les montages automobiles, l’impression sur tissu, la fabrication de ciment, créant ainsi un besoin en énergie qui irait en augmentant.
La détermination que mettaient également les sociétés d’Etat comme les planteurs villageois, en ce même début des années 1960, à développer l’agriculture ne contribuerait pas non plus à fermer la voie aux besoins en énergie. Et la consommation des ménages n’était pas davantage appelée à diminuer, dans un pays ou la scolarisation progressive de la population, la création de villes nouvelles, l’exode rural, les mutations socioculturelles, introduisaient et justifiaient la quête d’une meilleure qualité de la vie.
Ces facteurs firent voir rapidement qu’au fond, la situation de 1960 demeurait la même que six ans auparavant : le pays restait confronté à une demande en énergie qui était visible, une consommation qui était en hausse, et une exigence d’investissement qui restait obligatoire. C’était un environnement dans lequel il était impossible de vouloir attendre des siècles pour remettre l’ouvrage sur le métier.
Dès le mois de janvier 1962, le projet d’un nouveau barrage hydroélectrique est mis en route, sur un site qui se trouve en aval du premier. C’est le barrage d’Ayamé 2. Il aura la même hauteur que son prédécesseur, 30 mètres, mais sa longueur en crête sera relativement plus modeste, 310 mètres contre 575 à Ayamé 1. Sa retenue d’eau, également plus modeste, ne se chiffre qu’à 5 millions de mètre cube. Sa productivité sera pourtant équivalente à celle de son prédécesseur, car ses deux turbines et ses deux alternateurs seront relativement plus puissants : 16 000 CV pour chacune des deux premières, et 19 MW pour chacun des deux derniers.
À la mise en service d’Ayamé 2 en 1965, on estime son coût à peu près au double du premier, 4,6 milliards de francs CFA. À cette époque, la consommation totale d’énergie en Côte d’ivoire s’élève à 189 GWhs. La production nationale, qui se chiffre alors à 220 GWhs, suffit certes à couvrir la demande, mais elle n’est excédentaire que de peu, et ne peut pas être longtemps maintenue au niveau atteint sans compromettre gravement, une fois encore, l’essor économique qui est en cours. Par conséquent, c’est avant même la mise en service de ce deuxième barrage qu’Houphouët appelle au téléphone toutes ses relations qui peuvent l’aider à doter son pays de l’ouvrage pour lequel il s’exprimera avec tant de satisfaction, quelques années plus tard, devant le vice – président Hubert Humphrey.
De fait, l’année 1962 n’est pas marquée, dans la politique énergétique de la Côte d’Ivoire, par la seule pose de la première pierre d’Ayamé 2. C’est également en 1962 que l’EECI commande à EDF l’étude qui aboutira à la sélection de Kossou comme site du troisième barrage hydroélectrique de Côte d’ivoire.
Certes, ce site semble avoir, dès le début, des chances réelles. Mais jusqu’à octobre 1963, rien n’est encore décidé. L’emplacement est évidemment identifié. On sait qu’il se niche à 2 km en amont du village de Kossou, dans la vallée du Bandama, au cœur du vaste territoire qui se trouve délimité par Yamoussoukro, Bouaflé, Zuénoula, Béoumi, Bouaké et Tiassalé. Mais il est en concurrence avec un autre site, Attakro, sur le fleuve Comoé. Ses atouts sont-ils vraiment peu négligeables, comme l’affirme la réputation favorable qui lui est faite ? Est-on effectivement fondé à mettre à son actif un réservoir d’une plus grande capacité utile et la possibilité d’aménager ultérieurement, en aval, d’autres sites à forte production ? C’est à ces questions que le gouvernement ivoirien veut donner réponse et confirmation, à travers la nouvelle étude dont il charge une fois encore EDF, mais associée, cette fois, à la société américaine Kaiser Engmeers and Constructors Inc. Cela va durer jusqu’à 1964.
Dans une centrale hydroélectrique, la capacité à produire de l’énergie est fonction de deux facteurs essentiels : la hauteur de la chute et le débit de l’eau utilisable. La hauteur de la chute, quand elle n’est pas garantie naturellement, peut l’être par l’élévation du barrage. Dans le cas de Kossou, on prévoit la construction d’une digue de 1430 m de long, haute de 54 m, constituée par un volume de plus de 5 millions de mètre cube de terre et d’enrochement et 60 000mètre cube de béton.
Restait le problème du débit. Celui du Bandama était – il plus régulier que celui des autres fleuves ivoiriens ? A Kossou, le débit moyen était de l’ordre de 170 m/s. Mais de janvier à juin, il descendait au-dessous de 60 m /s, et variait entre 200 et 1000 m /s entre août et septembre.
Construire un barrage dans une telle région supposait que l’on trouve un emplacement pouvant accueillir un réservoir capable de régulariser le débit du fleuve et situé suffisamment en amont pour permettre l’exploitation des sites de barrage existant en aval. Kossou répondait-il à ces conditions ? La réponse était positive. On assurait même que le volume d’eau stockée, en atteignant sa cote maximale de 206 m au- dessus du niveau de la mer, représenterait 29 milliards et demi de m d’eau16.
Une fois ces données établies et la sélection de Kossou définitivement arrêtée, le projet d’un aménagement hydroélectrique sur ce site est soumis à la Banque mondiale, pressenti par le gouvernement ivoirien pour le financement. Mais l’institution monétaire commence par faire la moue et finit par prescrire des études complémentaires. Kaiser Engineers est à nouveau sollicité et les réalise en 1965, en tandem avec le bureau d’études parisien Norbert Beyrard.
Ces nouvelles études aboutissent à un projet plus considérable, qui concerne certes la production d’électricité, mais associée à un vaste plan d’irrigation de la vallée du Bandama. Le coût global de ce projet est estimé à environ 40 milliards de Francs CFA.
La Banque mondiale est à nouveau saisie. Elle finit par rendre une décision qui ne sera pas satisfaisante pour la Côte d’Ivoire. Sa préférence va en effet vers le fractionnement de ses crédits sur un nombre plus varié d’opérations, plutôt que leur immobilisation sur un projet unique, si important soit – il. Son rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire en 1971, qui se réjouit de voir les investissements publics porter sur les secteurs importants du développement comme l’éducation, la diversification de l’agriculture, l’expansion de l’énergie, les transports et la communication, se montre cependant réservé sur l’efficacité de deux importants projets en cours de réalisation, le barrage de Kossou (146 millions de dollars) et la création de San Pedro (92 millions jusqu’alors). Ils ne contribueront que pour peu au produit intérieur brut et à l’emploi pour les années à venir, écrit le rapport, ce qui ne les empêche pas d’absorber une part excessive (environ 40 %) du budget d’investissement, entraînant une tension considérable.
L’hostilité de la Banque mondiale est le facteur qui poussera Houphouët à engager, en Amérique, les démarches qui aboutiront à l’implication de la banque import-export des Etats-Unis. La saisie de cette institution lui est suggérée par le président Johnson en personne, dans une correspondance en date de décembre 1965. Avant qu’elle ne soit rendue publique lors de la visite du vice-président Humphrey à Abidjan en décembre 1967, la réponse de l’« exim bank » avait été conditionnée et précédée par des sondages supplémentaires, exécutés sur le site de Kossou de janvier à juillet 1967.
Le prêt américain, arrêté en fin de compte à 9,125 milliards de francs CFA, est complété par un prêt italien du même montant et une participation ivoirienne de 8 milliards. Le projet du barrage de Kossou est donc bouclé pour un montant global de 26,250 milliards de francs CFA : 14,7 milliards financeront l’aménagement, 4,7 milliards le réseau de transport, 2,5 milliards les prestations de la firme Kaiser, 500 millions les frais divers, et 3,850 milliards les salaires d’une main d’œuvre qui avarié entre 2000 et 2600 personnes par mois entre 1969 et 1973.
In Félix Houphouët BOIGNY L’EPREUVE DU POUVOIR : La construction de la Côte d’Ivoire (1960-1993) – Chapitre 17 : La conquête de l’énergie – pp.373-378