L’histoire du garba commence plutôt dans les années 1970.
Le 5 janvier 1970, le président ivoirien Félix Houphouët-Boigny met en place un nouveau gouvernement, le sixième de la première République. Il nomme Dicoh Garba au ministère de la Production animale. Pour rappel, celui-ci occupait le poste de directeur adjoint des Pêches maritimes et lagunaires à Abidjan, au sein du même ministère depuis 1966. Ce docteur en médecine vétérinaire, reconduit dans les gouvernements successifs, a dirigé ce département ministériel pendant une dizaine d’années, au cours de laquelle il a valorisé la pêche du thon.
En effet, selon les témoignages, Dicoh Garba qui serait le neveu de l’ex- Chef de Canton de BEOUMI, Nanan Jean Kouadio Attoungbré mettait les poissons non exportés et en début d’avarie à la disposition des petits vendeurs d’aliments qui ont cru bon de le saliner pour prolonger le délai de consommation.
Cette initiative halieutique va avoir un impact sur les habitudes alimentaires des populations au point que certaines d’entre elles finiront par désigner le thon par l’expression « poisson garba ».
Au fil de la décennie 1970, le fait d’associer systématiquement le thon frit à l’attiéké a conduit à appeler garba – par synecdoque (métonymie ndlr) – ce plat composé principalement des deux aliments sus-évoqués.
Aujourd’hui, le garba est généralement agrémenté de tomates, d’oignons et de piment haché, ce dernier ayant historiquement toujours été présent. Il convient de préciser que l’association de l’attiéké avec tout autre poisson frit que du thon ne saurait être considérée comme du garba. Tel est, en quelques mots, l’origine du garba retracé au moyen de la « gastronymie », une science qui a pour objet l’étude des noms des aliments.
L’HISTOIRE DU GARBA EN CÔTE D’IVOIRE
L’histoire du garba commence plutôt dans les années 1970.
Le 5 janvier 1970, le président ivoirien Félix Houphouët-Boigny met en place un nouveau gouvernement, le sixième de la première République. Il nomme Dicoh Garba au ministère de la Production animale. Pour rappel, celui-ci occupait le poste de directeur adjoint des Pêches maritimes et lagunaires à Abidjan, au sein du même ministère depuis 1966. Ce docteur en médecine vétérinaire, reconduit dans les gouvernements successifs, a dirigé ce département ministériel pendant une dizaine d’années, au cours de laquelle il a valorisé la pêche du thon.
En effet, selon les témoignages, Dicoh Garba qui serait le neveu de l’ex- Chef de Canton de BEOUMI, Nanan Jean Kouadio Attoungbré mettait les poissons non exportés et en début d’avarie à la disposition des petits vendeurs d’aliments qui ont cru bon de le saliner pour prolonger le délai de consommation.
Cette initiative halieutique va avoir un impact sur les habitudes alimentaires des populations au point que certaines d’entre elles finiront par désigner le thon par l’expression « poisson garba ».
Au fil de la décennie 1970, le fait d’associer systématiquement le thon frit à l’attiéké a conduit à appeler garba – par synecdoque (métonymie ndlr) – ce plat composé principalement des deux aliments sus-évoqués.
Aujourd’hui, le garba est généralement agrémenté de tomates, d’oignons et de piment haché, ce dernier ayant historiquement toujours été présent. Il convient de préciser que l’association de l’attiéké avec tout autre poisson frit que du thon ne saurait être considérée comme du garba. Tel est, en quelques mots, l’origine du garba retracé au moyen de la « gastronymie », une science qui a pour objet l’étude des noms des aliments.
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Ci dessous le lien et la Vidéo Explicative du Ministre
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