LE FEU CREPITE INLASSABLEMENT, LE NAVIRE EOLIS ACCOSTE COURAGEUSEMENT :
Score final : POLICE 01- EOLIS 02
Trouvant son origine dans un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures lancé par les syndicats américains ce samedi 1er mai 1886 à Chicago, la fête du travail est commémorée dans la plupart des pays d’Europe à l’exception de la Suisse et des Pays -Bas, par un jour chômé.
En France, c’est au congrès de la 2ème Internationale Socialiste réuni le 20 juin 1889 à Paris pour le centenaire de la révolution Française, qu’il a été décidé de faire du 1er mai un jour de lutte à travers le monde avec pour objectif la journée de 8heures en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago. Cette mesure qui est reprise par la plupart des Etats Africains au lendemain des indépendances dans les années 1960, et de la Cote d’Ivoire en particulier, fait du 1er mai un jour chômé et payé.
C’est donc ce 1er mai particulier dans le monde du travail qu’une communauté portuaire en occurrence, le monde portuaire du quai fruitier, dans un jeu symbolique qui le caractérise, a voulu sous l’initiative de Mr Roger BOSSON (Chef de quai), réaffirmer les relations sociales et la culture qui lui est propre, en organisant un tournoi de football communément appelé « MARACANA ».
Confié à Mr Zougrana comme Président du comité d’organisation, Mr Roger BOSSON a voulu en communion avec ledit Président, rendre un vibrant hommage à des personnalités physiques et morales dont la qualité dans le travail et la courtoisie dans les rapports humains, professionnels et sociales n’ont laissé indifférent le monde des travailleurs venus prendre par au festin du jour. Nous nommons :
Mr BLONDO, Directeur d’Exploitation à SMPA (Société de Manutention des Produits Agricoles)
Mr Thierry Kanté, Directeur Technique à SMPA. (Il est selon les dockers, leur Père Spirituel.)
La SCB (Société d’Etude et de Développement de Culture Bananière). Elle a été reconnue par ses employés comme génératrice d’emplois et une garantie pour eux.
La Société EOLIS (Consignation-Logistique- Transport) à qui un clin d’œil a été fait, a été représentée par :
Mr Jean-Marc Yacé, Directeur Général d’EOLIS COTE D’IVOIRE
Mme Moulot Nina, Responsable Commercial à EOLIS COTE D’IVOIRE
C’est donc dans une atmosphère détendue et conviviale appelant à l’unité de toutes et de tous qu’a débuté le jeu de MARACANA.
Ce tournoi de Maracana qui a débuté aux environs de 9h 15mn pour prendre fin à 16h10mn a réuni 10 équipes. Ce sont : 1- FC EOLIS ; 2- FC POLICE ; 3- FC SCB ; 4- FC DOUANE ; 5- FC SMPA ; 6- FC SEAFEM ; 7- FC SEA-INVEST ; 8- FC DOCKERS ; 9- FC G4 ; 10- FC LES BOURGEOIS.
Il était 09h15mn lorsque qu’une fine pluie qui a durée un quart d’heures comme pour bénir la manifestation du jour, a laissé se positionner sur le terrain de maracana les équipes de SMPA et de SEA-INVEST.
Ce sont elles qui ont eu l’honneur d’ouvrir la compétition du jour. Notons qu’au cours de ce match d’ouverture le stress et l’ambiance quelque peu particuliers semblaient avoir pris rendez-vous avec les joueurs. Les premières balles, les premiers pas et les premières passes émises par les joueurs quelque peu décousus l’attestant.
On retiendra qu’au bout de 10mn de jeu, FC SEA-INVEST fini par prendre le dessus sur FC SMPA sur le score de 01 but à 00.
Notons au passage que toutes les compétitions se sont déroulées sur un terrain relativement plat de 38m de long et de 32 m de largeur avec pour dimension des poteaux de but de 3m de largeur et de 2.5m de hauteur.
Crée pour la circonstance, on peut géographiquement localiser et délimiter ce terrain au sud, par le parc à auto des remorques et véhicules d’occasion, au nord par le garage mécanique des engins de SMPA, à l’est par le parc auto des visiteurs et personnels SMPA, et à l’ouest, par le parking affecté au DG SMPA et autres visiteurs.
Les arbitres qui ont vu, attesté et scellé le sort de chaque équipe est respectivement : Mme Mariam et Mr Kessé Koffi dit Togéhi, tous deux arbitres fédéraux du CRIA d’Abidjan.
Permettez-nous de faire l’économie des commentaires de tous les matchs bien qu’intéressant et parfois plein d’humour à l’image de FC BOURGEOIS, et allons à l’essentiel. L’essentiel se sont les demi-finales et la finale, les demi-finalistes et les finalistes.
Sur 10 équipes en compétition, les 04 qui sont arrivées aux étapes de demi-finales et de la finale sont : FC EOLIS ; FC POLICE ; FC DOUANE et FC SCB.
Notons qu’en demi-finale et à la finale, le temps réglementaire a connu une modification. De 10mn de jeu on est passé à 15mn de jeu.
Les équipes qui ont ouvert l’étape des demi-finales sont respectivement la DOUANE (la branche de l’administration publique chargée d’établir et de percevoir les droits imposés sur les marchandises à la sortie ou à l’entrée du pays.) et la POLICE (ensemble d’organes et d’institution assurant le maintien de l’ordre public et la répression des infractions).
Il était 14h30mn lorsque les deux corps de métiers ont fait leur entrée sur le terrain de Maracana. Les douaniers comme ils savent si bien le faire, ont voulu dans les 5 premières minutes infliger une amende aux policiers en dominant le match. Mais les policiers qui réussissent toujours à vous prendre quelques minutes même quand vous êtes en règle, n’ont pas manqué d’appliquer cette règle à leur frère d’armes.
En effet, au cours des 10 dernières minutes, les policiers ont littéralement dominé le match et tactiquement pris le dessus. Leur stratégie a consisté à réduire au maximum l’espace de manœuvre de leur adversaire par un corps à corps et à replier dans leur camp dès qu’ils perdaient la balle.
Ouvrons ici une parenthèse pour dire que : c’est pratiquement cette même tactique qu’ils ont utilisé face à FC EOLIS qui, tout comme FC POLICE faisaient sa première entrée sur scène dans cette compétition ; match au cours du quel FC POLICE a battu FC EOLIS par 02 buts à 01. Il était 10h10mn par là quand le coup de sifflet de l’arbitre menuisait le visage des Eolisiens.
Dans le match qui l’a opposé à FC DOUANE, le FC POLICE a non seulement dominé le match, mais l’a aussi remporté par un score de 02 buts à 00.
Le FC POLICE est qualifié pour la finale. A qui le tour entre le FC EOLIS et le FC SCB ?
Lorsque les deux équipes de la famille des exportateurs de fruits se sont positionnées sur le terrain de Maracana pour jauger leur performance sportive à cette étape cruciale de la compétition, il était 14h50mn.
Le FC SCB qui a dominé le match dans l’ensemble a dû perdre son élan de géant lorsqu’à la 5ème minute du jeu, le FC EOLIS sur une combinaison minutieusement mené de sa défense et de son latéral gauche, réussi à faire la passe à l’attaquant Billy qui ne s’est pas fait prier pour inscrire le seul et unique but de la rencontre.
Les 10 autres minutes restant au cours de cette rencontre, se sont sportivement passé sous tension sans incident majeur. Il était 15h07mn lorsque l’arbitre donnait le coup de grâce à cette rencontre. Le FC EOLIS se qualifie pour la finale sur le score de 01 but à 00.
Nous arrivons à l’étape fatidique de ce tournoi de Maracana c’est-à-dire à la finale. Les finalistes sont connus, ce sont : FC POLICE et FC EOLIS ou la rencontre des « lice-lis » pour nous inscrire dans l’esprit de fair-play, de joie, de partage et de symbole qui ont caractérisé et accompagné cette journée toute particulière.
Il est 15h15mn lorsque les finalistes se sont positionnés sur le terrain. Ils ont reçu les honneurs des personnalités présentes à cette cérémonie et assises dans la tribune d’honneurs. Ce sont :
Mme Nina MOULOT (Responsable Commercial à EOLIS-CI)
Mr Jean-Marc YACE (Directeur Général d’EOLIS – CI)
Mr Roger BOSSON (Chef de quai)
Mr BLONDO (Directeur d’Exploitation à SMPA),
Mr Thierry Kanté (Directeur Technique à SMPA).
Après le coup d’envoi donné par Mr Roger BOSSON, ce sont deux équipes conscientes de la responsabilité de l’enjeu et du poids du regard des spectateurs qui, dans des gestes sportivement machinaux trompant parfois leur égo, ce sont voulus confiantes et déterminées.
Il est 15h20mn lorsque le coup de sifflet de l’arbitre met en mouvement les deux équipes finalistes. Le FC POLICE qui n’a pratiquement pas changé de stratégie met en application son système de combinaison et de replis stratégiques. Cette stratégie d’attaque et de défense qui semble être bien acquis par le FC POLICE n’a pas ébranlé le FC EOLIS qui, voulant se montrer plus audacieux et plus prudent n’a pas manqué d’être expressive et réaliste.
Expressive non seulement dans la pensée, dans l’esprit mais aussi dans la pratique. Autrement dit, Le FC EOLIS qui n’a surement pas digéré sa défaite face à FC POLICE (02 à 01) qu’il a croisé comme 1ère équipe adverse dans ce tournoi et avec laquelle il boucle se tournoi, a voulu vaille que vaille prendre sa revanche.
Cette attitude et ce sentiment se sont traduits par une stratégie et une rage de vaincre que seul le catch et ses poulains peuvent nous expliquer.
En effet, dès les 05 premières minutes de jeu, les poulains de Mr Isidore KONAN et de Mr Félix ZOUZOUA n’ont laissé aucune balle leur faire la révérence.
Tous les joueurs étaient mis à contribution en avant, le capitaine de l’équipe Mr Séry Charles constituant le rideau protecteur à l’arrière. La balle qui était reçu par un joueur d’EOLIS-CI était immédiatement expédier par joueur interposé dans le camp adverse.
Un seul objectif habitait les Eolisiens : marquer des buts. Cette stratégie qui avait l’avantage de déséquilibrer le jeu des Policiers, laissait transparaître une faille dans la défense des Eolisiens qui, après le rideau de fer que constituait le Capitaine de l’équipe, était laissé à la seule Providence et à la Miséricorde de Dieu.
Cette stratégie bien qu’impressionnante n’était pas de nature à mettre en confiance les autorités de EOLIS en premier son Directeur Général Mr Jean-Marc YACE. Celui-ci, jouant plus la carte de la prudence, a vivement par personne interposé interpelé le Catch pour que les buts de FC EOLIS soient au maximum protégé. Cette requêté a connu un écho favorable.
Dans la deuxième moitié du temps réglementaire, on a plus assisté à une stratégie de défense qu’à une stratégie d’attaque. La défense montait avec les attaquants et dès que le ballon était perdu, les attaquants repliaient immédiatement pour renforcer la défense.
Cette stratégie qui a eu l’avantage d’équilibrer le match, un match sous haute tension autant le préciser c’est soldé dans le temps réglementaire par un score nul (0-0) but partout au coup de sifflet de l’arbitre. Il était 15h37mn.
Vient le moment fatidique du match, le moment des tirs aux buts, moment de stress et d’angoisse, moment de conversion et de prières de supplications au Seigneur. A qui Dieu fera t’il Grâce ?
Il est 15h43mn lorsque les deux joueurs choisis par équipe se positionnent sur le terrain de Maracana à la recherche d’une identité historiquement sportive et qui, en la matière, ne peut s’obtenir à ce stade de la compétition que par l’épreuve des tirs aux buts.
Il est bon de rappeler ici que chaque équipe devait choisir deux joueurs. A chaque joueur, on remettait plein pouvoir de décider du sort final de ses équipiers, de justifier le degré de son appartenance filial à la famille sportive qui l’a mandaté.
La règle de jeu au niveau des tirs aux buts consiste pour que le but soit validé à:
Tirer droit dans les buts sans que la balle ne touche le sol.
Tirer droit dans les buts avec un seul rebond de la balle admis comme seul accident de parcours de la balle, acceptable et valide pour la circonstance.
Les règles de jeu étant ainsi fixées, passons aux choix des tireurs.
Deux joueurs dans chaque équipe ont été choisis. Du côté de FC EOLIS, ce sont l’attaquant Alexandre AKA et le défenseur et Capitaine de l’équipe Charles SERY qui ont été choisis pour mener à bien cette phase délicate de la compétition.
Les premiers à ouvrir cette phase des tirs aux buts sont les joueurs de FC POLICE.
Le 1er joueur de FC POLICE tire et marque. (01 but pour la police 00 but pour FC EOLIS)
Le 1er joueur de FC EOLIS, le Capitaine SERY tire et marque le but de l’égalisation. (01 but pour la police 01 but pour FC EOLIS).
Le 2ème joueur de FC POLICE sur qui pèse tout l’espoir de L’équipe, tire mais la balle passe à côté des buts. (01 but pour la police 01 but pour FC EOLIS)
Le 2ème joueur de FC EOLIS, celui qui dissipera l’angoisse et le stress du moment, celui qui fera place à la liesse populaire, celui qui fera danser le « ZOUGLOU » au Directeur Général de EOLIS-CI, Mr Jean-Marc YACE, celui la dis-je est l’attaquant Alexandre AKA.
Alexandre AKA dont le talent n’est plus à démontrer à l’image de ses coéquipiers BILLY et MAFFA Roland qui, malgré leur poids lourds ont fortement contribués à la qualification de FC EOLIS en finale en marquant des buts dans les différentes rencontres qui ont été les leurs au cours de cette compétition, Alexandre AKA dis-je, prend la balle, la positionne au point central, recule de 0,70mètres environs, fait fi de la population, fixe les poteaux avec un regard curieux, le désamorce par un sourire qui en dit long.
Que va-t-il faire ? Que lui ont-il communiqué les Divins ?
Alexandre AKA pose ses mains haut niveau des hanches, les retire toujours le regard fixé sur les poteaux, essaie de se mettre en jambes, reste serein comme une maison inachevée attendant le coup de sifflet de l’arbitre.
Il est 15h49mn lorsque sous le coup de sifflet de l’arbitre, Alexandre AKA instaurait une odeur de sainteté entre Eolisiens et les spectateurs en marquant le tir d’or de la compétition.
La joie est à son comble, la communion est parfaite, l’ambiance est totale. C’est dans ce décor de gaité, accompagné de cocktail et de partage que, sur le score de 02 buts à 01, le FC EOLIS ferma le rideau de cette compétition, de cette splendide journée de travail.
Notons que ce sont 05 trophées majestueusement dressées sur la table d’honneur qui ont été remis à ceux qui le méritaient. Nous avons entre méritant :
La coupe du meilleur manageur. Elle est revenue à Mr BLONDO.
La coupe du meilleur interlocuteur des dockers. Elle est revenue à Mr Thierry KANTE.
La coupe de la Société qualifiée de meilleure génératrice d’emploi. Elle est revenue à la SCB.
La coupe du fair-play. Elle est revenue à l’équipe de FC POLICE.
La coupe des vainqueurs des coupes. Elle est revenue à FC EOLIS.
Il est bon ici de saluer la présence hautement appréciée des responsables de chaque entité, particulièrement celles des responsables d’EOLIS-CI en occurrence :
Mr Jean-Marc YACE, Directeur Général de EOLIS-CI qui n’a ménagé aucun effort pour signifier son adhésion totale à l’initiative et manifester de par sa présence physique auprès de l’équipe et son staff de dirigeants, son soutien sans faille.
La présence de Mr Jean-Marc YACE, Directeur Général de EOLIS-CI est hautement appréciée par la grande famille EOLIS en particulier et par les amoureux du monde du football présent à cette manifestation en général.
Mme Nina MOULOT, Responsable Commercial à EOLIS-CI qui, comme une mère, n’a voulu nous laissé orphelins. Elle est arrivée, elle nous a assistés, elle nous a encouragé et a organisé tout ce qui était relatif au partage à la bouf en un mot. Une fois encore merci à vous Mme MOULOT.
Mr Usher KOUAKOU, Responsable Service shipping qui, comme à l’accoutumé, est venu discrètement nous apporter son soutien, un soutien, discret, long, fécond et absolu. Merci pour cette nature et ce soutien discret.
Permettez-nous de terminer notre compte rendu par quelques impressions recueillies par Mlle Carole LOHOURY, après la victoire de FC EOLIS sur FC POLICE sur le score de 02 buts à 00.
QUELQUES IMPRESSIONS RECUEILLIES
A la question de savoir quelles sont vos impressions après la victoire de
FC EOLIS dans cette compétition ?
Voilà ce que nous avons reçu comme réponses.
Mme MOULOT
Ce fut une belle journée de fête de travail où, le Slogan de EOLIS « Ensemble Tissons les Liens » s’est très bien manifesté. Ce fut un symbole fort pour nous. Je souhaite que ces échanges sportifs se répètent souvent.
Mr USHER
Ce fut une journée exceptionnelle, des moments bien appréciés. Avec le courage et la détermination, EOLIS n’a que du succès. Félicitation à toute l’équipe et aux supporteurs que nous étions tous. Merci au PDG et au DG.
Mr Alexandre AKA (qualificateur de FC EOLIS)
Ce fut une journée de travail passé agréablement et espérons que cela continu. Pour une première édition, ce fut une réussite, la compétition à été à proprement disputée. Je remercie l’équipe Eolissienne pour sa solidarité et je n’oubli pas tous ceux qui sont venus nous soutenir ; c’est à eux seuls que revient cette victoire.
Mme Sonia GNAMIEN
La journée du 1er mai fut une réussite. C’était une occasion pour les travailleurs de se réunir et particulièrement pour nos joueurs de nous démontré que seule la victoire est jolie comme le dit le PDG. Vivement que cela continu.
LE FEU CREPITE INLASSABLEMENT, LE NAVIRE EOLIS ACCOSTE COURAGEUSEMENT :
Score final : POLICE 01- EOLIS 02
Trouvant son origine dans un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures lancé par les syndicats américains ce samedi 1er mai 1886 à Chicago, la fête du travail est commémorée dans la plupart des pays d’Europe à l’exception de la Suisse et des Pays -Bas, par un jour chômé.
En France, c’est au congrès de la 2ème Internationale Socialiste réuni le 20 juin 1889 à Paris pour le centenaire de la révolution Française, qu’il a été décidé de faire du 1er mai un jour de lutte à travers le monde avec pour objectif la journée de 8heures en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago. Cette mesure qui est reprise par la plupart des Etats Africains au lendemain des indépendances dans les années 1960, et de la Cote d’Ivoire en particulier, fait du 1er mai un jour chômé et payé.
C’est donc ce 1er mai particulier dans le monde du travail qu’une communauté portuaire en occurrence, le monde portuaire du quai fruitier, dans un jeu symbolique qui le caractérise, a voulu sous l’initiative de Mr Roger BOSSON (Chef de quai), réaffirmer les relations sociales et la culture qui lui est propre, en organisant un tournoi de football communément appelé « MARACANA ».
Confié à Mr Zougrana comme Président du comité d’organisation, Mr Roger BOSSON a voulu en communion avec ledit Président, rendre un vibrant hommage à des personnalités physiques et morales dont la qualité dans le travail et la courtoisie dans les rapports humains, professionnels et sociales n’ont laissé indifférent le monde des travailleurs venus prendre par au festin du jour. Nous nommons :
C’est donc dans une atmosphère détendue et conviviale appelant à l’unité de toutes et de tous qu’a débuté le jeu de MARACANA.
Ce tournoi de Maracana qui a débuté aux environs de 9h 15mn pour prendre fin à 16h10mn a réuni 10 équipes. Ce sont : 1- FC EOLIS ; 2- FC POLICE ; 3- FC SCB ; 4- FC DOUANE ; 5- FC SMPA ; 6- FC SEAFEM ; 7- FC SEA-INVEST ; 8- FC DOCKERS ; 9- FC G4 ; 10- FC LES BOURGEOIS.
Il était 09h15mn lorsque qu’une fine pluie qui a durée un quart d’heures comme pour bénir la manifestation du jour, a laissé se positionner sur le terrain de maracana les équipes de SMPA et de SEA-INVEST.
Ce sont elles qui ont eu l’honneur d’ouvrir la compétition du jour. Notons qu’au cours de ce match d’ouverture le stress et l’ambiance quelque peu particuliers semblaient avoir pris rendez-vous avec les joueurs. Les premières balles, les premiers pas et les premières passes émises par les joueurs quelque peu décousus l’attestant.
On retiendra qu’au bout de 10mn de jeu, FC SEA-INVEST fini par prendre le dessus sur FC SMPA sur le score de 01 but à 00.
Notons au passage que toutes les compétitions se sont déroulées sur un terrain relativement plat de 38m de long et de 32 m de largeur avec pour dimension des poteaux de but de 3m de largeur et de 2.5m de hauteur.
Crée pour la circonstance, on peut géographiquement localiser et délimiter ce terrain au sud, par le parc à auto des remorques et véhicules d’occasion, au nord par le garage mécanique des engins de SMPA, à l’est par le parc auto des visiteurs et personnels SMPA, et à l’ouest, par le parking affecté au DG SMPA et autres visiteurs.
Les arbitres qui ont vu, attesté et scellé le sort de chaque équipe est respectivement : Mme Mariam et Mr Kessé Koffi dit Togéhi, tous deux arbitres fédéraux du CRIA d’Abidjan.
Permettez-nous de faire l’économie des commentaires de tous les matchs bien qu’intéressant et parfois plein d’humour à l’image de FC BOURGEOIS, et allons à l’essentiel. L’essentiel se sont les demi-finales et la finale, les demi-finalistes et les finalistes.
Sur 10 équipes en compétition, les 04 qui sont arrivées aux étapes de demi-finales et de la finale sont : FC EOLIS ; FC POLICE ; FC DOUANE et FC SCB.
Notons qu’en demi-finale et à la finale, le temps réglementaire a connu une modification. De 10mn de jeu on est passé à 15mn de jeu.
Les équipes qui ont ouvert l’étape des demi-finales sont respectivement la DOUANE (la branche de l’administration publique chargée d’établir et de percevoir les droits imposés sur les marchandises à la sortie ou à l’entrée du pays.) et la POLICE (ensemble d’organes et d’institution assurant le maintien de l’ordre public et la répression des infractions).
Il était 14h30mn lorsque les deux corps de métiers ont fait leur entrée sur le terrain de Maracana. Les douaniers comme ils savent si bien le faire, ont voulu dans les 5 premières minutes infliger une amende aux policiers en dominant le match. Mais les policiers qui réussissent toujours à vous prendre quelques minutes même quand vous êtes en règle, n’ont pas manqué d’appliquer cette règle à leur frère d’armes.
En effet, au cours des 10 dernières minutes, les policiers ont littéralement dominé le match et tactiquement pris le dessus. Leur stratégie a consisté à réduire au maximum l’espace de manœuvre de leur adversaire par un corps à corps et à replier dans leur camp dès qu’ils perdaient la balle.
Ouvrons ici une parenthèse pour dire que : c’est pratiquement cette même tactique qu’ils ont utilisé face à FC EOLIS qui, tout comme FC POLICE faisaient sa première entrée sur scène dans cette compétition ; match au cours du quel FC POLICE a battu FC EOLIS par 02 buts à 01. Il était 10h10mn par là quand le coup de sifflet de l’arbitre menuisait le visage des Eolisiens.
Dans le match qui l’a opposé à FC DOUANE, le FC POLICE a non seulement dominé le match, mais l’a aussi remporté par un score de 02 buts à 00.
Le FC POLICE est qualifié pour la finale. A qui le tour entre le FC EOLIS et le FC SCB ?
Lorsque les deux équipes de la famille des exportateurs de fruits se sont positionnées sur le terrain de Maracana pour jauger leur performance sportive à cette étape cruciale de la compétition, il était 14h50mn.
Le FC SCB qui a dominé le match dans l’ensemble a dû perdre son élan de géant lorsqu’à la 5ème minute du jeu, le FC EOLIS sur une combinaison minutieusement mené de sa défense et de son latéral gauche, réussi à faire la passe à l’attaquant Billy qui ne s’est pas fait prier pour inscrire le seul et unique but de la rencontre.
Les 10 autres minutes restant au cours de cette rencontre, se sont sportivement passé sous tension sans incident majeur. Il était 15h07mn lorsque l’arbitre donnait le coup de grâce à cette rencontre. Le FC EOLIS se qualifie pour la finale sur le score de 01 but à 00.
Nous arrivons à l’étape fatidique de ce tournoi de Maracana c’est-à-dire à la finale. Les finalistes sont connus, ce sont : FC POLICE et FC EOLIS ou la rencontre des « lice-lis » pour nous inscrire dans l’esprit de fair-play, de joie, de partage et de symbole qui ont caractérisé et accompagné cette journée toute particulière.
Il est 15h15mn lorsque les finalistes se sont positionnés sur le terrain. Ils ont reçu les honneurs des personnalités présentes à cette cérémonie et assises dans la tribune d’honneurs. Ce sont :
Après le coup d’envoi donné par Mr Roger BOSSON, ce sont deux équipes conscientes de la responsabilité de l’enjeu et du poids du regard des spectateurs qui, dans des gestes sportivement machinaux trompant parfois leur égo, ce sont voulus confiantes et déterminées.
Il est 15h20mn lorsque le coup de sifflet de l’arbitre met en mouvement les deux équipes finalistes. Le FC POLICE qui n’a pratiquement pas changé de stratégie met en application son système de combinaison et de replis stratégiques. Cette stratégie d’attaque et de défense qui semble être bien acquis par le FC POLICE n’a pas ébranlé le FC EOLIS qui, voulant se montrer plus audacieux et plus prudent n’a pas manqué d’être expressive et réaliste.
Expressive non seulement dans la pensée, dans l’esprit mais aussi dans la pratique. Autrement dit, Le FC EOLIS qui n’a surement pas digéré sa défaite face à FC POLICE (02 à 01) qu’il a croisé comme 1ère équipe adverse dans ce tournoi et avec laquelle il boucle se tournoi, a voulu vaille que vaille prendre sa revanche.
Cette attitude et ce sentiment se sont traduits par une stratégie et une rage de vaincre que seul le catch et ses poulains peuvent nous expliquer.
En effet, dès les 05 premières minutes de jeu, les poulains de Mr Isidore KONAN et de Mr Félix ZOUZOUA n’ont laissé aucune balle leur faire la révérence.
Tous les joueurs étaient mis à contribution en avant, le capitaine de l’équipe Mr Séry Charles constituant le rideau protecteur à l’arrière. La balle qui était reçu par un joueur d’EOLIS-CI était immédiatement expédier par joueur interposé dans le camp adverse.
Un seul objectif habitait les Eolisiens : marquer des buts. Cette stratégie qui avait l’avantage de déséquilibrer le jeu des Policiers, laissait transparaître une faille dans la défense des Eolisiens qui, après le rideau de fer que constituait le Capitaine de l’équipe, était laissé à la seule Providence et à la Miséricorde de Dieu.
Cette stratégie bien qu’impressionnante n’était pas de nature à mettre en confiance les autorités de EOLIS en premier son Directeur Général Mr Jean-Marc YACE. Celui-ci, jouant plus la carte de la prudence, a vivement par personne interposé interpelé le Catch pour que les buts de FC EOLIS soient au maximum protégé. Cette requêté a connu un écho favorable.
Dans la deuxième moitié du temps réglementaire, on a plus assisté à une stratégie de défense qu’à une stratégie d’attaque. La défense montait avec les attaquants et dès que le ballon était perdu, les attaquants repliaient immédiatement pour renforcer la défense.
Cette stratégie qui a eu l’avantage d’équilibrer le match, un match sous haute tension autant le préciser c’est soldé dans le temps réglementaire par un score nul (0-0) but partout au coup de sifflet de l’arbitre. Il était 15h37mn.
Vient le moment fatidique du match, le moment des tirs aux buts, moment de stress et d’angoisse, moment de conversion et de prières de supplications au Seigneur. A qui Dieu fera t’il Grâce ?
Il est 15h43mn lorsque les deux joueurs choisis par équipe se positionnent sur le terrain de Maracana à la recherche d’une identité historiquement sportive et qui, en la matière, ne peut s’obtenir à ce stade de la compétition que par l’épreuve des tirs aux buts.
Il est bon de rappeler ici que chaque équipe devait choisir deux joueurs. A chaque joueur, on remettait plein pouvoir de décider du sort final de ses équipiers, de justifier le degré de son appartenance filial à la famille sportive qui l’a mandaté.
La règle de jeu au niveau des tirs aux buts consiste pour que le but soit validé à:
Les règles de jeu étant ainsi fixées, passons aux choix des tireurs.
Deux joueurs dans chaque équipe ont été choisis. Du côté de FC EOLIS, ce sont l’attaquant Alexandre AKA et le défenseur et Capitaine de l’équipe Charles SERY qui ont été choisis pour mener à bien cette phase délicate de la compétition.
Les premiers à ouvrir cette phase des tirs aux buts sont les joueurs de FC POLICE.
Alexandre AKA dont le talent n’est plus à démontrer à l’image de ses coéquipiers BILLY et MAFFA Roland qui, malgré leur poids lourds ont fortement contribués à la qualification de FC EOLIS en finale en marquant des buts dans les différentes rencontres qui ont été les leurs au cours de cette compétition, Alexandre AKA dis-je, prend la balle, la positionne au point central, recule de 0,70mètres environs, fait fi de la population, fixe les poteaux avec un regard curieux, le désamorce par un sourire qui en dit long.
Que va-t-il faire ? Que lui ont-il communiqué les Divins ?
Alexandre AKA pose ses mains haut niveau des hanches, les retire toujours le regard fixé sur les poteaux, essaie de se mettre en jambes, reste serein comme une maison inachevée attendant le coup de sifflet de l’arbitre.
Il est 15h49mn lorsque sous le coup de sifflet de l’arbitre, Alexandre AKA instaurait une odeur de sainteté entre Eolisiens et les spectateurs en marquant le tir d’or de la compétition.
La joie est à son comble, la communion est parfaite, l’ambiance est totale. C’est dans ce décor de gaité, accompagné de cocktail et de partage que, sur le score de 02 buts à 01, le FC EOLIS ferma le rideau de cette compétition, de cette splendide journée de travail.
Notons que ce sont 05 trophées majestueusement dressées sur la table d’honneur qui ont été remis à ceux qui le méritaient. Nous avons entre méritant :
Il est bon ici de saluer la présence hautement appréciée des responsables de chaque entité, particulièrement celles des responsables d’EOLIS-CI en occurrence :
Permettez-nous de terminer notre compte rendu par quelques impressions recueillies par Mlle Carole LOHOURY, après la victoire de FC EOLIS sur FC POLICE sur le score de 02 buts à 00.
QUELQUES IMPRESSIONS RECUEILLIES
A la question de savoir quelles sont vos impressions après la victoire de
FC EOLIS dans cette compétition ?
Voilà ce que nous avons reçu comme réponses.
Mme MOULOT
Ce fut une belle journée de fête de travail où, le Slogan de EOLIS « Ensemble Tissons les Liens » s’est très bien manifesté. Ce fut un symbole fort pour nous. Je souhaite que ces échanges sportifs se répètent souvent.
Mr USHER
Ce fut une journée exceptionnelle, des moments bien appréciés. Avec le courage et la détermination, EOLIS n’a que du succès. Félicitation à toute l’équipe et aux supporteurs que nous étions tous. Merci au PDG et au DG.
Mr Alexandre AKA (qualificateur de FC EOLIS)
Ce fut une journée de travail passé agréablement et espérons que cela continu. Pour une première édition, ce fut une réussite, la compétition à été à proprement disputée. Je remercie l’équipe Eolissienne pour sa solidarité et je n’oubli pas tous ceux qui sont venus nous soutenir ; c’est à eux seuls que revient cette victoire.
Mme Sonia GNAMIEN
La journée du 1er mai fut une réussite. C’était une occasion pour les travailleurs de se réunir et particulièrement pour nos joueurs de nous démontré que seule la victoire est jolie comme le dit le PDG. Vivement que cela continu.
Pour le comité de rédaction
Sportivement !
Mlle Carole LOHOURY
Mr. Mathurin-Principal SOUKOU